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ÉPARGNE COVID : UNE PEUR QUI SE LIT DANS LES CHIFFRES

Mars 2020 : début de confinement. Quand face à l’abaissement de la consommation, une petite partie des Français y a vu l’opportunité d’économiser et de mettre de l’argent de côté, l’autre s’est vu contrainte à une épargne forcée dû à la COVID.

Selon la Banque de France, c’est plus de 50 milliards d’euros que les Français ont épargné dans ces deux mois de confinement. Un montant qui n’a cessé de croître depuis, puisqu’il atteint à ce jour la somme gigantesque de 320 milliards d’euros. Des chiffres forts, représentatifs de l’incertitude et de la peur des Français…

Un comportement d’épargne à double tranchant

Une étude réalisée en 2020 par le cabinet Qualimetrie pour Epsens a démontré que 2 salariés sur 3 ont épargné durant le confinement. Ces mêmes salariés ont, pour la quasi-totalité d’entre eux, continué d’épargner tous les mois, même après la fin du confinement. Deux ans après la sortie de cette étude, les chiffres actuels montrent bien que rien n’a changé.

Si pour certains ménages, le contexte post-covid signifiait retour de la consommation, pour d’autres, la tendance est restée à l’épargne. Outre la covid-19, la montée de l’inflation n’aide pas et menace de plus en plus le pouvoir d’achat des Français. De quoi inciter les ménages à continuer d’épargner davantage, ou, du moins, de ne pas toucher à leur épargne mise de côté durant l’épisode covid. De quoi justifier la somme de plus de 300 milliards d’euros d’épargne !

Ménages et entreprises sont bouleversés. La population est dans l’incertitude quant à l’avenir. Face à une crise mondiale de telle ampleur, sans parler du contexte politique et international, il est difficile de reprocher aux Français d’avoir des comportements aussi frileux. En fonction de leur catégorie sociale ou de leur appétence face au risque, ceux-ci vont décider de consommer leur surplus d’épargne ou d’épargner davantage.

D’après une étude menée par le Conseil d’Analyse Economique (CAE), 20% des ménages les plus modestes ont donc consommé en totalité le surplus de leur épargne, quand parallèlement, seulement 10% des plus aisés ont investi leur argent. Si cette épargne forcée fut une aubaine pour une petite minorité, pour d’autres, cela n’a finalement rien changé.

Epargner c’est bien, optimiser son épargne, c’est encore mieux 

À ce jour, c’est plus de 320 milliards d’euros qui ont donc été épargnés. Un montant colossal qui n’est pas prêt de décroître, surtout face à un tel contexte de crise sanitaire et de conflits géopolitiques, comme actuellement entre l’Ukraine et la Russie. Sans compter que le taux de rendement du livret d’épargne préféré des Français (Livret A) est passé de 0.5 à 1% depuis début 2022. De quoi intensifier leur intention d’épargne, encore et encore !

Comme Alireza Gorzin, Président de BFG Capital, nous l’indique : « la conjoncture économique actuelle, couplée à l’instabilité géopolitique et aux relents de Covid, incite les Français à épargner et à se forger une carapace. Toutefois, il est important de savoir aller au-delà de ses peurs et de profiter du contexte pour se construire. Paradoxalement, les indicateurs clés de performances ont rarement été aussi favorables. Et comme j’aime le répéter souvent à mes équipes stratégie de marché, la crise n’existe pas, seuls les moyens peuvent être inadaptés au contexte, et donc ralentir la circulation des performances !

Par méconnaissance et peur, les Français font délibérément (ou pas) le choix de passer à côté d’importantes opportunités, alors qu’avec la bonne rencontre, la bonne discussion ou mieux, la bonne transmission d’informations, ils pourraient profiter de cette période pour optimiser leur épargne. »

On le sait : dès lors que l’incertitude se fait ressentir, le comportement d’épargne des Français tend à être bien plus actif. Beaucoup laissent alors dormir leur argent sur leur compte courant ou leur livret A qui, avec le niveau actuel du taux l’inflation, fait perdre davantage d’argent qu’il n’en fait gagner.

Les placements qui restent attractifs aux yeux des Français sont toujours les mêmes, malgré un taux de rendement bas. Ce sont les livrets A, l’assurance-vie et le PER qui raflent la mise.

Et pourtant. Il existe de nombreuses solutions à disposition sur le marché, plus ou moins risquées, et plus ou moins avantageuses selon votre profil épargnant et investisseur. Il est essentiel de bien se renseigner et surtout d’adapter son comportement à ses besoins, ses capacités et ses objectifs.

Chez BFG Capital, les capital managers se chargent de mettre à disposition de leurs clients toutes les informations nécessaires à la bonne prise de décision. Ainsi, nous privilégions le développement de la culture F de chacun pour des prises de décisions robustes et réfléchies, plutôt que d’aborder la stratégie de développement économique par une approche produit.

Pour toute information, nos capital managers sont à votre disposition. Vous pouvez nous contacter à l’adresse contact@bfgcapital.com