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ZOOM SUR LES PLACEMENTS FINANCIERS DES MÉNAGES FRANÇAIS EN 2020

Quelle année atypique ! 2020 nous aura marqués par son lot de surprises en tout genre… et dans tous les domaines. Si bien évidemment nous ne pouvons pas passer à côté de la pandémie mondiale de la Covid-19, parlons aussi des effets magistraux que cette crise sanitaire a engendré au niveau de l’épargne en France. Quels placements financiers a été le plus plébiscité par les Français ? Lequel s’est démarqué par sa résilience ?

BFG Capital vous dit tout !

2020, une année de record pour l’épargne

Le taux d’épargne des Français a atteint un niveau record de 18,6% au deuxième trimestre 2020, après un taux déjà important de 15,7% au premier trimestre.

Entre crise sanitaire et crise économique, confinement et couvre-feu, les Français ont ainsi privilégié l’épargne, celle-ci atteignant même 98,9 milliards d’euros au deuxième trimestre 2020. Le troisième trimestre pourrait afficher une petite baisse mais celle-ci restera moindre face aux chiffres des années précédentes.

En moyenne et en un an, les ménages ont mis 2000 euros de plus de côté sur des produits d’épargne réglementée qui leur rapportent entre 0,25% et 1% par an.

Le livret A : gage de sécurité pour les épargnants

C’est bien lui le placement phare, le livret le moins rentable de la banque et pourtant le livret le plus sollicité par les Français en 2020… On parle évidemment du livret A. Entre le mois de janvier et le mois d’octobre, celui-ci a engendré une collecte nette de 25 milliards d’euros. Le double qu’à la même période en 2019. Et sur le seul mois de novembre, sa collecte nette a atteint 2,4 milliards d’euros, selon des chiffres publiés ce 22 décembre par la Caisse des dépôts.

Pourquoi tant de succès ? Malgré son très faible taux de rémunération, le livret A séduit la majorité des Français par sa liquidité. Et là est sa force, surtout en temps de crise. Toutefois, son succès est aussi révélateur du manque de Culture F en France. En effet, d’après le dernier baromètre de l’Autorité des marchés financiers (AMF), seuls 3 Français sur 10 connaissent le taux du Livret A, qui, on le rappelle, a été abaissé en février 2020 à 0,50 %.

Le désintérêt des Français pour le fonctionnement de l’épargne forge ainsi leur méconnaissance à ce sujet. Quand Bercy essaie de pousser les Français à investir en abaissant le taux de rendement du livret A, ceux-ci font un paralogisme et épargnent davantage. En effet, ils craignent le risque et privilégient une sécurité sommaire au dam de la rentabilité…

C’est donc en toute méconnaissance que les Français épargnent. Le montant total des sommes placées sur les livrets A, LDD, livrets jeunes, comptes épargne logement, livrets d’épargne populaire et livrets ordinaires est ainsi passé de 750 à 756 milliards d’euros en un an (d’octobre 2019 à octobre 2020) !

Enfin, dans le registre des placements historiques, l’assurance-vie, habituellement premier placement en France, est la grande perdante de l’année. À fin septembre 2020, l’encours des contrats d’assurance-vie s’élevait à 1 760 milliards d’euros.

La Bourse, nouveau terrain de jeu des Français ?

La Bourse en 2020 fut un nouveau terrain de jeu pour les investisseurs les plus enclins au risque. Avec l’effondrement des marchés pendant le premier confinement, beaucoup d’épargnants/investisseurs ont saisi l’opportunité d’investir “à moindre coût”. D’ailleurs, selon un rapport du groupe BPCE, les titres ont fait l’objet entre mars et septembre “d’achats opportunistes” pour 15,6 milliards d’euros, contre 1,4 milliard en moyenne en 2018 et 2019 sur la même période.

L’opinion du grand public envers les actions est donc moins négative qu’à l’accoutumée en 2020. D’après la dernière étude de l’AMF : “si les placements sur les marchés financiers, dans l’esprit d’une grande majorité de Français (68 %), sont réservés aux personnes averties, ils sont moins nombreux à penser qu’ils sont trop risqués (63 %, 68 % en 2019) ou qu’ils sont réservés aux personnes qui ont beaucoup d’argent (52 % contre 57 %)”.

Le CAC 40 a quant à lui subi une forte baisse sur l’année 2020. Son extrême volatilité due à la Covid-19 a beaucoup effrayé les investisseurs. Toutefois, on constate un regain d’intérêt pour les actions cette année. Les jeunes (25-34 ans) sont d’ailleurs 43% à y trouver un fort intérêt, contre 24% des 45 ans et plus.

Les SCPI, un placement proche du sans faute

En 2020, l’un des placements financiers s’est détaché du reste en prouvant sa résilience face à la crise. Proposant toujours un rendement supérieur à 4%, le placement présente un avenir plein de promesses… Nous parlons bien sûr des SCPI !

Facilité de souscription, rendement très intéressant, diversification des supports permettant aux investisseurs de lisser les risques, placement répondant à différents objectifs de vie, pouvant satisfaire aussi bien les plus fortunés que les ménages plus modestes… Beaucoup de bons points qui font de ce placement un des derniers rescapés de cette crise.

Les SCPI les plus rentables du marché se vantent même de pouvoir rapporter jusqu’à 6% nets ! Mais attention, comme tout produit d’investissement, l’achat de parts en SCPI n’est pas sans risque. Elles ne présentent en effet pas plus de garanties qu’un autre type d’investissement.

Il est donc indispensable de se faire conseiller par des professionnels agréés tels que des conseillers en gestion de patrimoine, afin de faire une étude approfondie de votre profil patrimonial et de vos besoins.

Si certains conseillers les sélectionnent par expérience, d’autres cabinets, comme BFG Capital par exemple, les intègrent à une IA pour effectuer ce qu’on appelle des « tests de tolérance”. Cela a pour but de déterminer lesquelles sont le plus compatibles avec le client. C’est ensuite le rôle de l’expert métier d’affiner ces résultats afin de correspondre au client de la manière la plus complète et aboutie possible.

Pour toutes informations concernant les placements financiers, nos Capital managers restent à disposition et se feront une joie de vous répondre à l’adresse suivante : contact@bfgcapital.com

Achevé de rédiger le 23 décembre 2020 par Amélie Yem, Chargée de missions en développement chez BFG Capital