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En Europe, les femmes sont de plus en plus sujettes aux questions d’investissement. Selon les dernières études, plus de 60% des femmes seraient même plutôt intéressées par l’idée d’investir. Et pourtant. À l’heure actuelle, elles ne sont que 18% à avoir des placements financiers.
Quelles sont les tendances en Europe ? Comment se comportent les femmes européennes en termes d’investissement ? Nous nous penchons aujourd’hui sur le sujet.
C’est vrai. Le fossé entre hommes et femmes se réduit de plus en plus et sur différents sujets. Toutefois, les inégalités demeurent dans de nombreux domaines, comme dans celui de l’investissement.
La principale différence entre les hommes et les femmes vient de la peur de l’investissement. Même si l’intérêt est croissant, les femmes restent encore réticentes et préfèrent miser sur l’épargne. Elles sont d’ailleurs 79% en Europe à faire preuve de prudence et à épargner régulièrement, par peur du risque, ou par le sentiment ressenti de ne pas avoir assez d’argent pour investir.
Selon une étude d’Insurance Europe (Fédération européenne de l’assurance), les Européennes sont 78% à privilégier la sécurité au détriment de la performance, contre 68% pour leurs homologues masculins.
On constate toutefois que ces comportements varient d’un pays à l’autre. Par exemple, un tiers des Allemandes et des Autrichiennes n’investissent jamais, tandis que 7% des Finlandaises et Suédoises le font. Peut-être que cela est dû à une éducation financière plus poussée dans les pays nordiques ?
Du côté des femmes qui investissent, là encore le comportement diffère de celui des hommes. La plupart des femmes ont besoin d’être rassurées avant d’investir. Raison pour laquelle 64% d’entre elles font appel à des conseillers financiers pour les guider, contre seulement 46% des hommes.
Enfin, parmi les investisseuses, la moitié utilise une plateforme en ligne. Même si les hommes restent majoritaires sur les plateformes, les femmes y sont de plus en plus nombreuses. Une plateforme d’investissement européenne assure même que le nombre de femmes s’étant inscrit à leur application avait été multiplié par 6 en 1 an, contre seulement x4 pour les hommes.
On le sait, la retraite est un sujet polémique, et hommes comme femmes sont inquiets pour leur avenir.
Toutefois, les femmes sont bien plus inquiètes à ce sujet que les hommes. C’est d’ailleurs la retraite qui pousse principalement les femmes à épargner, tandis que les hommes sont eux davantage motivés par des retours sur investissement à long terme.
En Europe, 39% des femmes pensent qu’elles n’arriveront pas à maintenir leur niveau de vie une fois à la retraite. Et pour cause, rien qu’en France, les femmes retraitées perçoivent 32,5% de moins que leurs homologues masculins. Aux Pays-Bas, au Luxembourg et en Autriche, le pourcentage va même au-delà des 40%.
Mais si elles sont inquiètes, elles ne sont pas plus équipées pour autant. En Irlande par exemple, un tiers des hommes a souscrit à un plan épargne retraite, contre seulement un quart des Irlandaises.
Pourtant, d’un point de vue scientifique, il est prouvé que les femmes vivent en moyenne 4 ans de plus que les hommes.
On dit que les femmes sont plus sensibles à l’écologie. C’est vrai.
72% des Européennes considèrent l’investissement durable comme important, contre 67% des Européens. En Espagne, Italie et Suisse, le pourcentage dépasse les 80%.
Aussi, 65% des Européennes souhaitent avoir un véritable impact sur le réchauffement climatique. Ce pourcentage s’élève à 73% en Finlande.
Pour les femmes en Europe, pas question d’investir dans n’importe quel support. Si l’investissement gagne bel et bien de l’intérêt auprès des femmes, les actifs doivent être responsables et respectueux de l’environnement.
L’investissement est un sujet qui touche tout le monde, sans distinction de sexe. Pourtant, aujourd’hui, les disparités subsistent encore. Heureusement, l’intérêt des femmes envers l’investissement grandit d’année en année. Il est donc plus que temps que ces disparités disparaissent au profit de tous.
D’après les différentes études menées, il est évident que les femmes sont prêtes à investir. Elles ont cependant besoin d’avoir accès à davantage d’éducation financière, afin d’être plus sereines au moment d’investir. Là est le rôle des conseillers, et des différentes plateformes existantes sur le marché.
Chez BFG Capital, aucune distinction de sexe n’est faite. Alireza Gorzin, Président de BFG Capital, en parlait déjà dans un précédent article. Qu’il s’agisse de nos partenaires, collaborateurs, prospects ou clients, nous sommes sur un pied d’égalité et encourageons très fortement les femmes à prendre plus de place dans ce secteur.
À travers nos publications et par le travail de nos capital managers, nous espérons étendre au plus grand nombre la culture financière.
Nos équipes restent à votre disposition pour toute question.
Source : https://www.blackrock.com/fr/particuliers/education/femmes-et-investissement